Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

Entrez votre texte ici

Audition de M. António Vitorino, directeur général de l’OIM, en Commission des affaires étrangères :


Lors de la Commission des affaires étrangères du mercredi 24 mars 2021, nous avons auditionné M. António Vitorino, directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations.

 

Retrouvez ma question ci-dessous :

 

Merci Monsieur le Président.

La « route des Balkans » a été traversée, depuis 2018, par des dizaines de milliers de réfugiés et de migrants, fuyant les conflits et la pauvreté au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique. Les chiffres communiqués, en novembre dernier, par la mission européenne Frontex, confirment que jamais les Balkans n’ont été autant empruntés depuis 2016 que l’an dernier.

Après avoir traversé la Macédoine du Nord et la Serbie, ou bien l’Albanie et le Monténégro, les réfugiés qui s'engagent sur cette « route » cherchent à gagner la Bosnie Herzégovine, et précisément le canton bosnien d'Una Sana, pour pouvoir entrer en Croatie et être donc aux portes de l'Union européenne. Cet itinéraire n’a cessé de monter en puissance depuis la fermeture des frontières serbo-hongroises puis serbo-croates. Aujourd'hui, ils seraient près de 8000 migrants bloqués en Bosnie-Herzégovine, dont près de la moitié dans des squats de fortune, qui se multiplient aux abords des villes comme Bihać et Velika Kladuša.

La stratégie qui consiste pour ces migrants à multiplier les tentatives de franchir discrètement la frontière pour entrer en Croatie, est devenue quasi-impossible du fait des violences systématiques de la police croate, rapportées par plusieurs ONG. 

Début janvier, l'Union européenne a dénoncé la dramatique situation qui prévaut en Bosnie-Herzégovine et mis la pression sur les autorités. La Commission a aussi débloqué en urgence 3,5 millions d’euros pour "améliorer les conditions de vie des réfugiés dans le canton d’Una-Sana". 

Pourriez-vous nous indiquer quel soutien logistique et humanitaire l’OIM apporte t’elle de son coté à ces migrants ? Nous préciser comment cette politique d’"encampement" à l’extérieur du territoire communautaire, financée en grande partie par l’UE, est-elle vécue par les autorités locales ? Et si, d’après-vous, le "cul-de-sac" bosnien ne s’est-il pas précisément formé à cause des politiques migratoires menées par l’UE ?

Je vous remercie.

 

Seul le prononcé fait foi.

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