Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Commission des affaires étrangères : ratification d'un accord de partenariat entre l’UE et le Japon


Lors de la Commission des affaires étrangères du mercredi 7 avril 2021, nous avons examiné et voté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de partenariat stratégique entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et le Japon, d’autre part.

 

Si cet accord vise à garantir une coopération politique et économique approfondie sur tout un éventail de questions bilatérales, régionales et multilatérales, il ne doit pas faire fi des problèmes en matière de libertés fondamentales et de droits humains au Japon.

En effet ce pays connait à ce sujet d’importants retards alors qu’il est l’un des plus développés au monde.

Il n’a, tout d’abord, toujours pas ratifié deux des huit conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT): la convention (111) concernant la discrimination en matière d’emploi et de profession et celle (105) sur l’abolition du travail forcé.

En matière d'égalité femmes-hommes, ensuite, le Japon est, d’après le Forum économique mondial, au bas du classement mondial : à la 121e place sur 153 (derrière le Bangladesh, le Sénégal ou encore les Émirats arabes unis). Le Japon perpétue une culture sexiste : discriminations professionnelles, harcèlement sexuel, rôles stéréotypés... Près de 70% des Japonaises cessent de travailler quand elles deviennent mère.

Enfin et surtout, le Japon est l'un des rares pays industrialisés à n'avoir pas aboli la peine de mort et compte actuellement plus de 100 condamnés à mort, avec des exécutions réalisées parfois sans que les détenus en aient été prévenus…

Par conséquent, j’interrogeais mes collègues rapporteurs, pour savoir, d’une part, si une coopération accrue, entre UE et Japon, en matière de droits des femmes, constituait l’un des objectifs clés du partenariat, tout comme la ratification des conventions, et si, d’autre part, l’UE avait entamé un dialogue, avec le gouvernement japonais, en vue d’un moratoire sur la peine capitale, puis de son abolition éventuelle.

 

Retrouvez ma question ci-dessous :

 

Ma question porte sur les libertés fondamentales et les droits humains au Japon.

En effet il connait à ce sujet d’importants retards pour un des pays les plus développés au monde.

Il n’a, tout d’abord, toujours pas ratifié deux des huit conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT): la convention (111) concernant la discrimination en matière d’emploi et de profession et celle (105) sur l’abolition du travail forcé.

En matière d'égalité femmes-hommes, ensuite, le Japon est, d’après le Forum économique mondial, au bas du classement mondial : à la 121e place sur 153 (derrière le Bangladesh, le Sénégal ou encore les Émirats arabes unis). Le Japon perpétue une culture sexiste : discriminations professionnelles, harcèlement sexuel, rôles stéréotypés... Près de 70% des Japonaises cessent de travailler quand elles deviennent mère.

Enfin et surtout, le Japon est l'un des rares pays industrialisés à n'avoir pas aboli la peine de mort et compte actuellement plus de 100 condamnés à mort, avec des exécutions réalisées parfois sans que les détenus en aient été prévenus…

Pourriez-vous nous indiquer si une coopération accrue, entre UE et Japon, en matière de droits des femmes, constitue l’un des objectifs clés du partenariat, tout comme la ratification des conventions ? Et si l’UE à entamer un dialogue, avec le gouvernement japonais, en vue d’un moratoire sur la peine capitale, puis de son abolition éventuelle ?

(seul le prononcé fait foi)

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