Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Impressionnée par le service de soins palliatifs du Centre Hospitalier de Valence


La politique publique des soins palliatifs est indissociable de la réflexion sur la fin de vie. Sur une suggestion des Docteurs Jean-Yves COMELLI et du docteur Vincent REBEILLE-BORGELLA, à l'occasion d'un débat sur ces questions délicates, je me suis rendue au Centre Hospitalier de Valence afin de visiter son service des soins palliatifs et d'écouter sa chef de service le docteur LAFUMA-FOUQUET. J’y ai rencontré d’admirables médecins, infirmières, aides-soignantes, travailleuses sociales. Lors de ma visite, j'ai pu constater l'importance du travail accompli par les équipes au sein de cette unité pour apporter du bien-être au patient et du soulagement à ses proches. Les échanges m'ont permis de mieux comprendre les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien et d'appréhender les enjeux d'une diffusion des bonnes pratiques dans les services hospitaliers et à domicile. Cette visite de terrain complète les nombreuses auditions que j’ai suivies dans le cadre du groupe d’étude « Fin de vie » dont je suis membre à l’Assemblée nationale.

Les soins palliatifs constituent une composante essentielle des systèmes de santé modernes. Ils visent à offrir un accompagnement global et de qualité aux personnes atteintes de maladies avancées et potentiellement incurables. Leur objectif est d'améliorer la qualité de vie des patients en soulageant leurs douleurs et en répondant à leurs besoins physiques, psychologiques et sociaux, ainsi qu'à ceux de leurs proches.
 
J'ai été impressionnée par l'équipe bienveillante, dévouée et souriante que j'ai rencontrée. J'ai constaté l'importance de leur expertise et du travail accompli auprès des patients en fin de vie.
 
Ce rendez-vous a aussi permis un débat profond sur la future législation « fin de vie ». Je soutiens la légalisation du suicide assisté, mais j'entends les doutes des soignants sur leur capacité et leur légitimité à pratiquer le geste létal. J'entends aussi la possibilité de l'apparition d'un terrible dilemme chez certains patients en fin de vie s'ils sont en capacité d'avoir le choix ; mais certains témoignages disent qu'au contraire, la possibilité d'avoir une porte de sortie apaisée permet d'attendre sans angoisse une fin naturelle. Quoiqu'il en soit, mourir en paix, sans douleur, devrait être la norme : car trop souvent, on meurt mal en France aujourd'hui.

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