Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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La protection sociale de nos aînés, table ronde


Retrouvez ci-dessous les présentations projetées lors de la table ronde.

Financer les prestations sociales pour nos aînés : un enjeu de société.

 

CSG, dépendance, système de retraite, financement de la protection sociale... aucun sujet n'aura été omis vendredi 1er juin lors de la table ronde que j'ai organisée.

 

J'ai rappelé ce qu'est le budget de la sécurité sociale, adopté à l'Assemblée nationale chaque automne, et les principales mesures qui ont été votées pour 2018, notamment l'augmentation de 2,1% de ce budget. La France continuera donc à avoir un système de santé de grande qualité, pour tous, mais aux dépenses maîtrisées. 

Les attentes évoquées par le public 

 

Les questions nombreuses du public ont montré l'enjeu majeur de ces sujets de société pour tous. Les attentes se sont portées tant sur les moyens alloués que sur la dépendance et son coût pour les personnes âgées, que sur l’avenir des retraites ainsi que sur l’augmentation de la CSG.

Les intervenants 

 

A mes côtés, pour répondre à ces questions, Pierre DUPLATRE, directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de la Drôme, Laurence PERONNY, directrice départementale de l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (URSSAF) de la Drôme, Thibault QUEY, directeur du développement des ressources humaine à la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) Rhône-Alpes, Françoise CHAZAL, Conseillère départementale de la Drôme en charge des personnes âgées et du handicap. Zhour NICOLLET, directrice des délégations départementales de l’Ardèche et de la Drôme de l’Agence Régionale de Santé (ARS), était représentée. 

Ce qu’il faut en retenir

 

La hausse de la CSG

En savoir plus, cliquez ci-dessous.

Un système fondé sur deux valeurs : « solidarité et répartition »

 

Notre système social est fondé sur la solidarité, entre d’une part les actifs et ceux qui ne le sont pas (retraités, enfants…) et d’autre part entre régimes.

 

L’efficacité du système de retraite par répartition tient du rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités. Plus le nombre de retraités augmente, plus il faut d’actifs pour payer les pensions de retraite.

La dépendance, un enjeu de société

 

Le financement des EHPAD, la qualité des soins prodigués et le soutien aux personnels ont été également largement évoqués.

Cette question a été abordée par Olivier VERAN, député de l'Isère et rapporteur général de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale lors de son intervention vidéo, à voir ci-dessous, dans laquelle il a rappelé les grandes orientations annoncées mercredi 30 mai par la ministre des solidarités et de la santé, Agnès BUZYN, pour relever le défi du vieillissement à court et moyen terme. Il travaillera avec moi sur ces sujets majeurs.

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La loi sera votée avant fin 2019. Pour la préparer, « nous devons avoir un débat national », car il s’agit d’un « nouveau risque » a précisé Agnès Buzin.

De nombreuses questions ont été soulevées sur le reste à charge en EHPAD pour les personnes âgées et leur famille, qui reste aujourd’hui très élevé. J’ai souhaité porter cette question à la ministre et ai donc déposé une question écrite à ce sujet. 

L’avenir des retraites

 

De même, les questions nombreuses sur notre système de retraite montrent l'importance des réformes à venir. Le projet de réforme des retraites à laquelle travaillent le Gouvernement et l’équipe du Haut-Commissaire, Jean-Paul DELEVOYE, vise à créer un système universel de retraites où :

 

"Un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé."

 

Il a été lancé jeudi 31 mai par une grande consultation citoyenne en ligne à laquelle vous êtes tous invités à participer. 

Cette loi sera votée au premier semestre 2019. Elle permettra de « remettre à plat l'édifice », tout en maintenant un système par répartition. 

Le remboursement des soins

 

Des questions entre autres sur le remboursement des soins, notamment dentaires ont également été posées.

J'ai alors rappelé que c'était "un engagement de campagne du Président, et qu'il tient ses promesses" et qu'un accord était sur le point d'être signé à ce sujet, ce qui a été annoncé le soir même par Agnès BUZYN.

Ce qu’il faut retenir de cet accord : cet accord constitue la première étape de la mise en œuvre de l’engagement du Président de la République à faire accéder l’ensemble des Français à une offre de soins sans reste à charge dans les domaines de l’optique, du dentaire et de la prothèse auditive.

C’est une avancée majeure pour renforcer l’accès aux soins dentaires des Français. Aujourd’hui, près d’1 Français sur 5 renonce à une prothèse dentaire à cause de son coût. La mise en place de l’offre sans reste à charge commencera dès 2020 et sera totalement accessible pour l’ensemble des actes concernés, au 1er janvier 2021.

Le Président de la République, Emmanuel MACRON a depuis compléter ces annonces.

Les aides liées à la vieillesse

 

Le système de retraite français est fondé sur une logique contributive, c'est-à-dire que chaque retraité perçoit une pension proportionnelle aux cotisations versées au cours de sa carrière.

 

Si un certain montant n'est pas atteint, des mécanismes complémentaires sont mis en place, entre autres le minimum vieillesse (ASPA) qui constitue un montant minimum de pension de vieillesse accordé, sous conditions de ressources, aux personnes qui n'ont pas suffisamment cotisé aux régimes de retraite pour pouvoir bénéficier d'un revenu d'existence, à l'âge de la retraite. Aujourd’hui, 553 000 personnes bénéficient de cette garantie. Il a été revalorisé par le gouvernement au 1er avril 2018 à 833,20€ pour une personne seule et 1293,54€ par mois pour un couple.

Les personnes âgées peuvent aussi bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) en cas de perte d'autonomie, de l'allocation supplémentaire d'invalidité (Asi) si elles sont invalides et n’ont pas atteint l’âge légal de départ à la retraite. Des aides sociales peuvent également leur être proposées ainsi qu’une aide-ménagère à domicile et une prise en charge des repas.

 

Mireille CLAPOT


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