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Notre projet est celui de la société du travail. Car c’est en travaillant que l’on peut vivre décemment, éduquer ses enfants, profiter de l’existence, apprendre, tisser des liens avec les autres. C’est aussi le travail qui permet de sortir de sa condition et de se faire une place dans la société.
Nous ne croyons pas aux discours sur la « fin du travail ». En réservant dans les faits l’emploi aux salariés les plus productifs, en assumant de rejeter une partie de la population dans les fossés de « l’inutilité » économique, nous renoncerions à la promesse républicaine de l’émancipation individuelle et collective. Mais nous ne sommes pas naïfs pour autant : toute une partie des Français ne s’épanouissent pas dans leur travail, et nous devons leur permettre d’évoluer professionnellement.
C’est pourquoi la lutte contre le chômage et le combat pour l’émancipation par le travail et au travail doivent aller de pair et constituer la priorité de notre engagement. L’accès aux qualifications et la montée en compétences en sont la clé principale.
Trop de Français sont prisonniers du chômage.
Cela fait plus de trente ans que notre pays connaît un chômage de masse et qu’il fait dans ce domaine moins bien que la moyenne des pays européens. Les jeunes, les séniors et les travailleurs peu qualifiés sont les premières victimes de cette situation. Plus de 40% des demandeurs d’emploi y sont enfermés depuis plus d’un an.
Trop de Français sont prisonniers de la précarité.
Aujourd’hui, notre marché du travail est coupé en deux. D’un côté, il y a ceux qui sont bien formés et qui bénéficient d’un emploi stable. De l’autre, il y a ceux qui sont peu qualifiés et qui enchaînent les contrats courts et les périodes de chômage. Les jeunes, qui représentent 49% des CDD, sont les plus pénalisés. Ces inégalités dans le travail se répercutent dans tous les domaines de la vie : car lorsqu’on est en CDD, on rencontre plus de difficultés pour toutes les démarches courantes de la vie quotidienne : trouver un logement, pour obtenir un crédit ou bénéficier d’une formation.
Trop de Français travaillent sans être rémunérés à hauteur de leur mérite, de leurs efforts, de leur implication : ils vivent de leur travail mais en vivent mal. Ainsi, le pouvoir d’achat a stagné ces 10 dernières années.
Trop de Français se lèvent chaque matin sans trouver de sens ou d’intérêt personnel à leur activité, et éprouvent un sentiment d’inutilité, parfois de mal-être au travail, là aussi bien plus que dans la moyenne des pays européens.
Nous augmenterons le pouvoir d’achat des travailleurs, en réduisant l’écart entre le salaire brut et le salaire net.
Aujourd’hui, les actifs ne sont pas rémunérés à la hauteur de leurs efforts.
Demain, nous ferons moins peser la protection sociale sur le travail pour soutenir leur pouvoir d’achat.
Aujourd’hui, pour beaucoup d’employeurs, il est difficile d’embaucher parce que le coût du travail pour les salariés peu qualifiés est trop élevé.
Demain, les démarches administratives seront plus simples, le coût du travail sera réduit pour faciliter l’embauche des salariés moins qualifiés. Nous donnerons ainsi aux entreprises les moyens d’investir dans de nouveaux équipements et projets et d’embaucher.
Lorsqu’une entreprise, où qu’elle soit située, embauchera un habitant des quartiers prioritaires de la politique de la ville en CDI, elle bénéficiera d’une prime de 15 000 euros, étalée sur les trois premières années : ce sera comme si elle ne payait plus de charges. En CDD, la prime sera de 5000 euros sur les deux premières années.
Aujourd’hui, créer de l'emploi est souvent trop compliqué : ceux qui veulent lancer leur projet, embaucher, oser sont souvent confrontés à des complications nombreuses.
Demain, nous ferons en sorte de soutenir les personnes qui veulent embaucher, investir et vivre de leur travail.
Aujourd’hui, la précarité de l’emploi fait obstacle à l’insertion professionnelle et sociale des jeunes en même temps qu’elle freine le développement des compétences des salariés, quel que soit leur âge, et accroît le risque de pauvreté des plus fragiles.
Demain, nous mettrons les entreprises entretenant la précarité en face de leurs responsabilités.
Aujourd’hui, les carrières ne sont plus linéaires et les Français sont de plus en plus nombreux à devoir changer de métier ou passer par le chômage au cours de leur vie professionnelle. Dans un monde incertain, les travailleurs ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ils n’ont pas les mêmes droits au chômage. Les 2-3 millions de travailleurs indépendants en France n’ont pas l’assurance d’une sécurité face à la perte d’activité, et ne bénéficient pas d’assez de formations de bonne qualité.
Ceux qui ont un emploi stable n’osent souvent pas prendre le risque d’évoluer professionnellement lorsqu’ils ne trouvent pas leur compte dans leur travail.
Demain, nous devons rebâtir une véritable sécurité professionnelle, universelle, simple et efficace, qui puisse accompagner chacun d'entre nous, quel que soit notre statut. Cette sécurité devra faire plus pour ceux qui ont moins.
Aujourd’hui, les différents secteurs d’activité ne vivent pas la même réalité économique : l’agriculture et l’industrie, le luxe et la coiffure ont peu en commun pour ce qui est de la situation de l’emploi et de l’exercice des métiers. Une PME a peu en commun avec le grand groupe.
Comment peut-on prendre en compte ces réalités différentes tout en donnant le même cadre général à tous ? Nous proposons de définir les règles qui régissent le quotidien des salariés au plus près de là où ils travaillent, dans l’entreprise.
Demain, les rôles respectifs de la loi, de l'accord de branche et de l'accord d'entreprise seront redéfinis. Les acteurs de la négociation collective, en particulier les syndicats de salariés, verront leur place renforcée. Les négociations à l’échelle de l’entreprise, ou à défaut l’accord conclu au niveau de la branche, seront privilégiés.