Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Ma question à M. Rémy Rioux, Directeur Général de l'Agence Française de Développement


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Le 28 juin 2023

Audition de M. Rémy Rioux, Directeur Général de l'Agence Française de Développement.

 

Mireille Clapot:

 

Merci Monsieur le Président,

Monsieur le Directeur Général, Cher Rémy Rioux,

Merci de vous prêter à nouveau à cet exercice devant cette commission particulièrement mobilisée sur l’aide publique au développement. J’ai été sensible à l’accent que vous avez mis sur l’égalité femme-homme dans les projets de l’AFD et sur le respect des droits humains. Je sais que vous êtes moteur en la matière.

Ma question va porter sur une question un peu différente : la question de l’UNRWA, l’agence onusienne qui assure les services publics aux réfugiés palestiniens dans cinq lieux. Son commissaire général, Philippe Lazzarini, est à Paris en ce moment pour alerter sur les risques de cessation de paiement de son agence à court terme. La Ministre Colonna l’a rencontré et a rappelé le soutien indéfectible de la France, 6ème bailleur, avec une contribution en hausse à la différence de certains pays basculant vers la droite dure et retirant leur soutien à l’UNRWA.

A Nar-el-Bared, camp palestinien près de Tripoli au Liban, l’AFD a contribué à reconstruire et entretenir une école publique secondaire pour filles. Ce projet arrive à son terme, envisagez-vous de poursuivre cette aide aux réfugiés palestiniens ? Dans quels pays et sous quelle forme ? Je vous remercie.

 

 

Rémy Rioux:

 

Il s’agit là surtout de soutien humanitaire, sauf erreur, pour les réfugiés palestiniens. Comme vous le savez, dans notre organisation française, c’est la responsabilité d’abord du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères et du Centre de Crise. Qui plus est, vous parlez de contributions françaises à une organisation des Nations Unies pour son financement à tire principale. Je pense que c’est la direction NUOI (Nations Unies et Organisations Internationales) du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères qui est en charge de ces contributions.

 La bonne nouvelle, qui a été beaucoup débattue dans le cadre de la loi du 4 août 2021, c’est que, à la fois nos moyens en termes d’aide humanitaire et notre capacité à financer les agences des Nations Unies – nous étions descendus à des niveaux très bas – sont en reconstitution et devraient croître encore dans les prochaines années. Le choix entre les agences des Nations Unies et l’allocation d’appui humanitaire relève d’une décision du Ministère. On reste très actifs dans les territoires palestiniens et la frontière entre l’humanitaire et le développement est lâche. D’ailleurs, on a des coopérations très intéressantes avec le HCR et avec la Croix-Rouge internationale car, à un moment, les humanitaires doivent passer la main aux développeurs. Parce qu’un camp de réfugiés, c’est une ville, cela ne disparaît jamais. Je ne rentre pas dans les détails mais on tient à votre disposition toutes les actions de développement dans les territoires palestiniens et, plus largement, dans tous les camps de réfugiés avec ses partenaires.


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