Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Ecologie et Europe


Première réunion de campagne pour les européennes samedi 13 avril dernier à Tournon-sur-Rhône.

Ce fut l'occasion de parler d'un sujet important, celui de l'écologie.

 

Ci-dessous mon discours à cette occasion : 

 

Bonjour à toutes et tous, merci d’être présents aujourd’hui, merci au ministre Olivier DUSSOPT d'être parmi nous, merci et bravo à notre candidate Véronique TRILLET LENOIR à Olga et Françoise d’avoir fait le déplacement, merci au JAM et aux organisateurs avec salut amical à Laurence et Ambroise. 

 

Quel beau symbole que d’être ici, au pied du château de Tournon, un château d’abord médiéval et massif, qui vit arriver les prémices de la Renaissance et dont l’architecture fut alors plus aérée, plus légère, plus propice au bien vivre : un château fait pour protéger, placé au cœur d’une ville vivante et ouverte. Ouverte à la France bien sûr, mais aussi au Nord de l’Europe comme au Sud de l’Europe, par ce Rhône majestueux qui unit nos départements.

 

L’Ecologie doit être au cœur de l’Europe. Je sais que vous en avez tous conscience ici. La grande marche l’a montré : la lutte contre le réchauffement climatique arrive dans le top 3 des priorités des Français pour l’Europe. Pour les Ardéchois la principale priorité qui a émergé est le développement d’une alimentation saine et durable suivie de près par la lutte contre le réchauffement climatique. Pour les Drômois, ce duo de tête est inversé.  Nous, Ardéchois et Drômois, plaçons l’enjeu de l’écologie au cœur de l’Europe et je m’en réjouis.

 

Les prochaines élections européennes sont donc l’occasion de s’engager dans une Europe du progrès, une Europe écologique.

 

Comment, par ces élections européennes, peut-on peser sur le destin écologique de nos territoires ? Car nous sommes face à des phénomènes qui dépassent les frontières nationales, et dans un univers mondialisé où les grandes puissances malmènent nos intérêts.

 

Il s’agit à la fois de faire preuve de solidarité  et d’ambition.

 

L’Union européenne doit s’appuyer sur la parole des experts afin de construire le modèle européen de demain. Elle doit aller vers la transparence la plus complète.

 

Renaissance est un projet d’action avec des ambitions fortes pour l’Europe en matière de transition écologique

 

Une première ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre, vous savez comme j’y suis sensible.

 

Cette réduction passe par quatre actions cruciales comme le rappelait le Président de la République lors de discours à la COP23 le 15 novembre 2017.

La priorité doit d’abord être donnée au développement d’interconnexions entre Etats membres afin d’assurer que les transports utilisés par les citoyens soient plus propres et accélèrent ainsi la réduction des gaz à effet de serre. En octobre dernier, François de Rugy a soutenu au Conseil des ministres européens de l’environnement un objectif de réduction des émissions de CO2 des véhicules lourds de 35% en 2030 et un objectif intermédiaire de 15% en 2025. L’interconnexion, ce n’est pas que le transport, c’est aussi l’interconnexion énergétique.

 

Le deuxième pilier d’une politique de réduction repose sur la définition d’un prix plancher du CO2 en Europe et une amélioration du système de permis d’émission européen (ETS). Si des négociations sont toujours en cours autour de ces deux sujet-clés, la France a  donné son appui afin que le Conseil Européen s’engage à déterminer des objectifs contraignants pour chaque État membre. La France a ainsi adopté un objectif de 37% de réduction de ses émissions.

 

Le troisième volet d’une action européenne s’appuie sur notre politique commerciale prenne en compte l’exigence environnementale : importer des produits, oui mais à condition qu’ils respectent l’environnement, et sinon, ils seront soumis à des contreparties.

 

Enfin, nous devons investir dans les énergies renouvelables : les utiliser, mais aussi les stocker, et pour cela il faut innover.

La France s’est ainsi particulièrement investie dans les négociations entre le Conseil et le Parlement européen en juin 2018 sur les énergies renouvelables afin que l’Union européenne s’oriente vers un objectif de 32% d’énergies renouvelables en 2030 dans son mix énergétique.

 

Après cette 1ère ambition de réduction des gaz à effets de serre,

Une deuxième ambition de prévention de la dégradation de la biodiversité

Si nous voulons conserver la diversité de nos espèces animales et végétales, il faut agir plus fortement. Par exemple, en renforçant la chasse au plastique, la chasse aux microbilles plastiques dans les cosmétique et en se fixant un objectif de 100% d’emballages recyclables d’ici 2025. La France a par ailleurs également appelé à une pleine mobilisation européenne pour lutter contre la pollution des eaux.

Plus fondamentalement, la stratégie européenne pour la biodiversité demeure un pilier crucial de la stratégie française dans la lutte pour la biodiversité. De nombreux sites français font ainsi partie du réseau de sites protégés “Natura 2000” mis en place par l’Union Européenne.

 

Gaz à effet de serre, biodiversité, je pourrais dire aussi agriculture, une agriculture européenne exigeante en matière environnementale et sanitaire.

 

Le Président de la République, dans sa tribune du 4 mars pour une Renaissance européenne, l’a dit :

Renouer avec le fil du progrès, c’est aussi prendre la tête du combat écologique. Regarderons-nous nos enfants en face, si nous ne résorbons pas aussi notre dette climatique ? L’Union européenne doit fixer son ambition – 0 carbone en 2050, division par deux des pesticides en 2025 – et adapter ses politiques à cette exigence : 

- Banque européenne du climat pour financer la transition écologique ; 

- force sanitaire européenne pour renforcer les contrôles de nos aliments ;

-contre la menace des lobbies, évaluation scientifique indépendante des substances dangereuses pour l’environnement et la santé...

Cet impératif doit guider toute notre action : de la Banque centrale à la Commission européenne, du budget européen au plan d’investissement pour l’Europe, toutes nos institutions doivent avoir le climat pour mandat.

 

 

Vous le voyez mes chers amis, sous la protection du château de Tournon, à la croisée des terres ardéchoises et drômoises, le long de notre fleuve roi, nous pouvons rêver d’une Europe écologique.

C’est avec Renaissance que nous mènerons ces combats.


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