Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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L'attractivité économique de la France


Après la publication du baromètre d'Ernst & Young France concernant l'attractivité économique de la France, j'ai demandé à Mme la Ministre comment le Gouvernement entendait-il poursuivre ses efforts pour attirer toujours d'avantage d'investissements dans notre pays:

 

Madame la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances, ma question porte sur l’attractivité économique de la France. J’y associe mes collègues de la commission des affaires étrangères.

Selon le baromètre d’Ernst & Young France – EY France –, paru aujourd’hui, notre pays s’impose comme la première destination européenne pour les investissements dans l’industrie et la recherche et développement. En effet, tous secteurs confondus, ce cabinet recense plus de 1 000 projets d’investissements internationaux en France, ce qui permet à notre pays de talonner le Royaume-Uni, et même de passer devant l’Allemagne.

Ce succès intervient dans un contexte de baisse du nombre de projets d’investissements étrangers sur le Vieux continent. Ainsi, en recherche et développement, la France se hisse à la première place en 2018 avec une centaine de centres innovants accueillis, dépassant les résultats cumulés du Royaume-Uni et de l’Allemagne. De même, l’industrie, dont on dit qu’elle perd de sa superbe, est très dynamique puisque les projets sont en forte hausse et que, comme je le vois sur mon territoire drômois, le nombre d’emplois industriels créés en France a connu un rebond en 2017 et 2018.

Évoquer ces bons chiffres ne revient à minimiser ni les difficultés de certains sites, ni la situation de nos compatriotes qui vivent actuellement dans l’incertitude. Pour autant, il faut aussi se réjouir de résultats positifs pour notre économie dans son ensemble.

Cette étude conforte donc, bel et bien, les signaux d’un réveil industriel dans l’Hexagone. Ce réveil est dû à la détermination du Président de la République et du Gouvernement pour mener une politique économique en faveur de l’entrepreneuriat, de l’investissement et de l’innovation. 

Madame la secrétaire d’État, pourriez-vous nous indiquer comment le Gouvernement entend poursuivre ses efforts pour attirer toujours davantage d’investissements dans notre pays afin qu’il demeure dans le Top 5 des plus attractifs au monde ? 

 

Mme Agnès Pannier-Runachersecrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances. Madame la députée, vous avez raison de souligner les bons résultats de notre économie que souligne EY. 

Ils succèdent à ceux annoncés par A.T. Kearney, il y a deux semaines, qui plaçaient la France à la cinquième position mondiale des pays les plus attractifs économiquement – ce qui nous fait gagner deux places par rapport à l’année précédente. 

Oui, en 2018, nous sommes le deuxième pays le plus attractif, devant l’Allemagne, avec plus de 1 000 projets d’investissement, alors que l’Allemagne et le Royaume-Uni reculent. Oui, nous sommes la première destination des investissements industriels en hausse.

Oui, nous accueillons aujourd’hui plus de projets de R&D que l’Allemagne et le Royaume-Uni réunis. Les faits sont têtus. 

Cette réussite n’est pas le fruit du hasard ; c’est le fruit des réformes qui menées par le Gouvernement en faveur de la compétitivité. Elles trouvent aujourd’hui leur traduction dans ces bons résultats. 

Je pense à la transformation du CICE – crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi – en allégements de cotisations, à la réforme de la taxation du capital pour permettre plus d’investissements dans les entreprises ou aux ordonnances travail pour la réforme du marché du travail. Je veux signaler que l’étude d’EY indique que l’un des obstacles à l’attractivité française résidait dans des problèmes de flexibilité du marché du travail. Je pense encore à l’investissement massif dans les compétences.

L’OCDE évalue à 3,2 % la croissance structurelle de PIB est permise grâce à ces réformes. Nous les poursuivrons donc, nous nous y sommes engagés, avec tous ceux qui veulent nous soutenir, comme les parlementaires parmi lesquels Mme Clapot, qui évoque l’attractivité du territoire ou Mme Marie Lebec.

Dans le cadre du pacte productif pour 2025, nous traiterons ces sujets, y compris la facilitation des formalités administratives puisqu’il s’agit de l’un des points considéré par EY comme un obstacle à notre attractivité.

Nous venons de confier une mission sur ce sujet à votre collègue, M. Guillaume Kasbarian

 


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