Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Endométriose : parlons- en, changeons les choses !


Le président de la République a lancé, le 11 janvier 2022, la première stratégie nationale de lutte contre l'endométriose. L'endométriose est une maladie qui touche 1 femme sur 10, soit environ 2 millions de françaises en France. Elle nécessite sept ans environ pour être diagnostiquée et il n’existe pour elle aucun traitement spécifique. Elle est invalidante, très douloureuse et première cause d'infertilité féminine. Il était nécessaire d’améliorer la recherche, la formation et la sensibilisation du public, de permettre un accompagnement adapté au plus tôt à toutes les femmes, sur la totalité du territoire. Traitée par l'indifférence ou l'ignorance, l’endométriose est pourtant un problème de société.

Une stratégie, trois ambitions

Depuis le début de ce quinquennat, le Gouvernement prend le problème à bras le corps pour sensibiliser sur cette maladie méconnue. Sur demande du président de la République, le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier VERAN a mandaté la gynécologue et députée européenne Chrysoula ZAKAROPOULOU en mars dernier pour renforcer la prise en charge de l'endométriose. La 1ère stratégie nationale de lutte contre l'endométriose est lancée avec trois objectifs :

  • Comprendre la maladie : un programme national de recherche sera lancé pour que la France soit à la pointe sur cette maladie et entraîne dans son sillage toutes les forces médicales. Le programme sera en partie financé par des fonds France 2030.
  • Baliser le parcours de soin : contre l'errance médicale et le retard de prise en charge, des filiales territoriales de soin seront lancées avec au moins un centre de recours et d'expertise identifié par région qui sera un pôle de formation et de diffusion des connaissances en ville et à l'hôpital, en lien avec le tissu associatif. Les ARS lanceront des appels à projets avec financements à cette fin.
  • Créer un « réflexe endométriose » auprès de tous les publics, que ce soit à l’école, à l’université, à la maison, au bureau, et dans les milieux médicaux, ce qui passera notamment par la formation des professionnels de santé à tous les niveaux pour mieux faire connaître et reconnaître la maladie, et mieux utiliser les traitements disponibles.  

 

 

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