Députée de la Drôme (1ère circonscription)
Première Vice-présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes
Vice-Présidente de la Commission des Affaires étrangères

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Les syndicats des eaux font part de leurs inquiétudes


Dauphiné Libéré - 4 mars 2018

Afin de mieux comprendre les angoisses des syndicats des eaux, Mireille Clapot, députée de la première circonscription de la Drôme (LREM), est venue au siège d’Eaux de la Veaune pour rencontrer les présidents des deux syndicats des eaux desservant une partie importante de sa circonscription, respectivement Michel Ban pour le SIEPV (Syndicat Intercommunal des Eaux de la Plaine de Valence) de Saint-Marcel-lès-Valence et Max Osternaud pour Eaux de la Veaune.

Les services des eaux gérés en régie directe sont souvent plébiscités comme un des services publics les plus performants. Pourtant, la compétence eau potable risque d’être transférée en 2020 aux intercommunalités. Pour Mireille Clapot, « il faut que les élus des agglomérations et des syndicats des eaux se rencontrent pour mettre en avant les points forts de la très bonne gestion faite par la plupart des syndicats. Ils pourront débattre et étudier quelle organisation est préférable ».

Néanmoins, les présidents des syndicats des eaux ruraux ont contacté l’ensemble des parlementaires drômois pour leur demander que le discours du Premier ministre Édouard Philippe se traduise par une écoute effective des élus des communautés d’agglomération. « Nous sommes très favorables à la gestion de certains services par les agglomérations », indique Max Osternaud. « Nous avons des structures efficaces à taille humaine avec des élus et des services impliqués. Nous avons l’impression d’être menés vers cette démarche de façon contrainte et forcée sans raison objective et sans avoir notre mot à dire. »

« Nous faisons d’importants travaux de renouvellement de conduites avec des entreprises locales compétentes et réactives. Avec des appels d’offres européens, nous allons sans doute devoir travailler avec des grandes entreprises nationales ou européennes qui n’auront pas la même réactivité en cas de besoin urgent », précisait Michel Ban.

Les sénateurs doivent prochainement débattre d’un projet de loi à ce sujet.


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